Cette année nous étions présents à l’édition 2016 de la conférence Mix-IT à Lyon. Retour sur ces 2 jours et les conférences auxquelles nous avons assistés.
Jeudi 21 Avril
Pédagogie et Agilité par Christian DEN HARTIGH
Ce qu’on a retenu :
Au travers de ces différentes lectures techniques, ce professeur de français a extrait un certains nombre de concepts et les a appliqués à sa classe. Il nous parle donc d’agilité avec un planning scolaire organisé en Sprint (2 semaines), d’organisation cellulaire avec une classe organisé en cercle avec le professeur au centre, cellule capable de se réorganisé et de se diviser en sous cellules selon les activités. Il en est de même avec la notation : il distingue dans chaque individus, l’enfant de l’élève : l’enfant à toujours 10/10 car il a travaillé, tandis que l’élève est noté sur sa performance. Les élèves ne sont pas en compétition, bien au contraire, ils font partis d’un groupe, lui même inclus dans une « guilde », elle même incluse dans une équipe qui se trouve être la classe.
Au final on comprend que toutes ces experiences, tirés de principes technologique et biologiques, permettent d’apporter aux enfants une autre façon de voir l’école, plus ludique, avec moins de pression. Reste à voir sur le long termes les résultats.
La confiance en soi, ça ne sert à rien par Laure JOUTEAU
Ce qu’on a retenu :
La phrase que l’on retient c’est « la confiance en soi c’est le passé », c’est-à-dire qu’on acquiert la confiance après avoir réaliser plusieurs fois correctement une tâche, et non avant de l’avoir fait. Il est donc tout à fait normal d’avoir peur de se lancer dans une nouvelle expérience, et c’est justement ça la plus grande difficulté. Mais une fois ce pas fait, a priori tout va beaucoup mieux d’après notre conférencière.
Au-delà de ce constat, l’important à retenir est que la peur de l’inconnu est rationnelle, mais que pour évoluer il faut savoir sortir de sa zone de confort.
Le Lean Startup depuis les tranchée… par Nicolas DEVERGE
Ce qu’on a retenu :
On commence donc cette conférence par un rappel du Lean startup, les cycles, ses applications, son histoire. S’en suit une présentation de l’entreprise pour laquelle le conférencier travail, illustrant la mise en oeuvre du Lean Startup dans le cadre de startups clientes. On continue avec le growth hacking, qui comme son nom l’indique permet de d’accélérer le développement de sa société via des moyens originaux, simple et rapide. Pour illustration Nicolas propose de faire gagner 3 oeufs Kinder aux 3 premières personnes retweetant le nom de sa société. Petit debrief avec un calcul : nombre de retweet par rapport à son taux de conversion habituel auquel il faut soustraire le prix des oeufs. Au final, 3 oeufs kinders ne suffiraient pas à créer un nouveau client, mais avec le même calcul, 30 oeufs créeraient au moins un nouveau client et donc l’opération serait rentable.
Mark, Marque et Marques : Annulé
Annulation qui nous a permis d’aller déguster les crêpes succulente préparées pour les participants de la conférence.
Silver Bullet Syndrome par Hadi HARIRI
Ce qu’on a retenu :
Il faut avant tout expliquer ce terme de Silver Bullet : traduction littérale de « balle en argent », une silver bullet serait une technologie permettant « miraculeusement » de tuer ce monstre composé en autres de retards de planning et de dettes techniques. Hadi revient donc avec humour sur tous ces frameworks miraculeux dont on a tous entendu parlé, côté front comme côté back. On peut citer Jquery, Angular, React, Micro services par exemple.
Sa conclusion est bien évidemment qu’il n’existe pas de Silver Bullet, mais que chaque technologie doit être choisi pour le contexte du projet et non pas pour suivre la tendance. En d’autres termes, ce n’est pas parce que votre site préféré est codé avec Vaadin qu’il faut tout faire avec Vaadin.
RxJava in legacy projects par Tomasz NURKIEWICZ
Ce qu’on a retenu :
Malgré un titre assez aguicheur ce talk était en fait une présentation des features de RxJava et non pas son utilité ou son integration dans un projet legacy comme le titre semblait l’indiquer. Au programme donc, de l’Observable, du map(), du flatMap() et toutes les autres joyeuses fonctionnalités amenées par la programmation fonctionnelle.
En conclusion, la programmation fonctionnelle en Java apporte un nouveau paradigme de programmation mais nous ne savons toujours pas comment l’intégrer (et si c’est une bonne idée de le faire) dans un projet legacy.
Go, from Zero to Hero par Peter BOURGON
Ce qu’on a retenu :
Nous sommes allés à ce talk par pur curiosité car nous avions déjà entendu parler de Go, mais en réalité nous n’en avions jamais vu, ni vu les applications de cette technologie. On apprend donc que ce language est fait pour être proche du C++, apportant un compilateur ultra-performant.
Au travers d’un projet réalisé par le conférencier, une toolbox pour Go on en sait désormais un peu plus sur Go et sa syntaxe.
Tête à tête souple et musclé par Pierre FAUVEL
Ce qu’on a retenu :
Notre metier fait que l’on se retrouve souvent dans des open spaces, ou des bureaux que l’on partage avec une équipe. Cette vie en communauté comporte des règles implicites, qui ne semble pas évidentes pour tout le monde. On pourra citer par exemple la mauvaise hygiène gênante d’un collègue ou bien son addiction aux appels personnels ou encore sa façon bien particulière de faire ses horaires.
Alors dans ces situations, il faut trouver un moyen d’expliquer à cette personne, sans créer de clash et détruire l’ambiance du bureau, ce qui ne va pas. Pierre nous explique dans cette conférence qu’il existe des « katas », sorte d’algorithmes où l’ordre des paroles et la façon de présenter les choses, permettent d’aborder le sujet en souplesse. Ces algorithmes sont notés sur 2 critères: facilité de mise en place, et durée du changement.
On retiendra donc qu’il ne faut pas hésiter à discuter des problèmes avec vos collègues, en lui proposant des solutions sans l’accabler, et vous mettant à sa place pour mieux comprendre son point de vue, tout ça pour mieux « cohabiter » dans ces espaces où nous passons nos journées.
Tim Urban’s Keynote on AI par Tim Urban
Ce qu’on a retenu :
Si vous ne connaissez pas Tim Urban, on vous conseil vivement d’aller faire un tour sur son blog Wait But Why (http://waitbutwhy.com/), où Tim s’intéresse en profondeur à des sujets technologiques d’actualité (on citera par exemple Tesla et sa rencontre avec Elon Musk, ou encore son article sur la cryogenisation).
Lors de sa conférence en remote via Skype, Tim nous a parlé de l’AI (Artificial Intelligence) et des ses inquiétudes face au développement de plus en plus rapide des robots et des programmes d’IA (comme AlphaGO). Il nous explique qu’au travers des siècles, la progression technologique s’est intensifié, et que l’unité de temps nécessaire pour complètement dérouter une personne en la changeant d’ère technologique se réduit de plus en plus.
Aujourd’hui nos IA sont peuvent être répartis dans 3 catégories:Artificial Narrow Intelligence (ANI), Artificial General Intelligence (AGI) et Artificial Superintelligence (ASI). A l’heure actuelle, la pluspart des IA sont ANI, et le vrai risque sera, selon Tim, lorsqu’on aura créé une ASI, car nous ne pourrons plus prédire son comportement.
Article sur l’AI sur son blog : http://waitbutwhy.com/2015/01/artificial-intelligence-revolution-1.html.
Vendredi 22 Avril
The Impact of Code on Society par Joel SPOLSKY
Ce qu’on a retenu :
Joel SPILSKY est le créateur de Stackoverflow et de Trello pour ne citer qu’eux. Au travers de son talk il nous montre que la programmation et l’informatique a pris de plus en plus de place dans nos vies, et nous montre des exemples concrets avec par exemple les GPS, les téléphones portables, les médias sociaux… Partant de ce constat, il nous explique les raisons de la création de Stackoverflow, qui permet au développeurs de poser et de recevoir des réponses de qualité gratuitement, comme concurrent aux systèmes existants à l’époque d’une part, et comme outils pour améliorer nos vies en améliorant le code qui est aujourd’hui au centre de nos vies.
Docker et son ecosysteme pour les développeurs et les ops par Patrick CHANEZON
Ce qu’on a retenu :
Tout d’abord la 1ère annonce importante est sans doute l’arrivée de Docker sans avoir à utiliser une VM sur Mac et Windows. Plus de soucis d’IP, plus de bugs liés à VirtualBox. (Plus d’infos). Pour le reste de la conférence, Patrick nous présente une myriade d’outils tournant autour de Docker, leur équivalent entre les différents acteurs du marché et les idées derrières.
100% Stateless avec JWT par Hubert SABLONNIÈRE
Ce qu’on a retenu :
La plupart de nos applications web sont aujourd’hui « stateful », ce qui signifie que le serveur d’application gère une session de son côté, et transmet l’information de session au client via le cookie généralement. Les problèmes commencent lorsqu’on veut faire du load balancing car à ce moment là l’information de session doit être connu par tous les replicas.
Pour adresser plus simplement ce problème, JWT (JSON Web Token) a été créé. Le principe est simple, le serveur envoie un token « encodé » comportant dans une structure JSON toutes les informations nécéssaire à l’authentification de l’utilisateur. Ce token peut être lu côté client et côté serveur mais reste encodé à l’aide d’une clé uniquement disponible côté serveur. A ce moment là, le ou les serveurs ont seulement besoin de connaitre une clé, de décoder le token et de s’assurer de son authenticité.
Du produit au business model, en passant par le pivot par Alexis JAMET
Ce qu’on a retenu :
Dans ce talk, Alexis, le créateur de Bunkr, revient sur ces 4 dernières années au sein de sa startup. L’ambition affichée dès le départ de Bunkr était de remplacer le produit Powerpoint de Microsoft, très utilisé dans les entreprises pour à peu près tout et rien en même temps. La 1ère phase de développement se concentre donc sur du B2C (Business to Consumer), et après une première levée de fond fructueuse les problèmes commencent. Le marché est moins important que prévu, les inscriptions reculent… En désespoir de cause, les 2 fondateurs partent 1 mois aux US pour prendre des idées, et à leur retour ils changent de stratégie. Ils ont donc gardé leur produit B2C mais l’ont « forké » et l’ont retravaillé pour en faire un produit B2B (Business To Business). Bunkr version B2B permet donc de « programmer » ses slides de présentation, et de faire des rapports.
Ce pivot leur a donc permis de trouver de nouveaux clients, des grandes entreprises et ainsi de pérenniser leur business.
HTTP/2 pour le développeur Web par Brian CLOZEL
Ce qu’on a retenu :
HTTP/2 fait partie des « buzz words » du moment, mais au final, pour nous développeur, qu’est-ce que cela va changer ? C’est à cette question que notre orateur a répondu durant cette présentation au travers de son implémentation dans le framework Spring. On s’aperçoit tout d’abord que l’ordre des requêtes a changé et que de nouveaux headers ont fait leur apparitions. Pour s’en apercevoir il faut utiliser l’outil chrome://net-internals et regarder le détail des requêtes. Et puisque du code vaut mieux qu’un long discours, les sources du projet sont disponible à cette adresse: https://github.com/bclozel/http2-experiments.
L’ergonomie web par Florie SÉCHAUD
Ce qu’on a retenu :
L’ergonomie web est le facteur différenciant entre un site web et un site web agréable et pratique sur lequel on a envie de revenir. Cela englobe par exemple le choix des couleurs et de leur nuances, la position des éléments dans la page, les patterns de lecture sur un site web et bien d’autre choses encore. Dans cette conférence, Florie nous présente les concepts de base, ainsi que quelques exemples de ce qui est bien ou pas bien de faire. Elle cite aussi les classiques de la littérature sur le sujet, comme l’excellent « Ergonomie Web » d’Amélie Boucher.
Comment un navigateur affiche une page Web par Mehdi LAHMAM
Ce qu’on a retenu :
Plutôt que de revenir en détail sur ce talk très technique, on vous propose un résumé en vidéo par l’auteur lors son passage aux HumanTalks Anger : https://www.youtube.com/watch?v=cwa0y00at8k
Voilà c’est fini, on espère que ce résumé votre motivera à assister à la prochaine édition de Mix-IT ou même de partager vos connaissances lors de conférence.
Alors, à l’année prochaine ?
Et comme toujours n’hésitez pas à réagir dans la section commentaire ci-dessous 😉
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L’équipe We Are One !
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